Si nous devions décrire de manière imagée l’état actuel du marché du café dans le monde nous le comparerions à un ICEBERG. En réalité, tout comme l’essentiel de la masse de l’Iceberg est sous l’eau, la partie immergée DE LA FILIERE CAFE est de loin, la plus intéressante.

La partie visible, c’est le café que l’on consomme tous les jours. Cette partie attire, interroge, inspire des grands projets commerciaux et semble porter une grande responsabilité dans  sa propre diffusion. Toutefois, l’erreur ici comme ailleurs, est de croire en la seule responsabilité de cette partie émergée. C’est ce produit final qui suscite l’intérêt des investisseurs. Mais ces derniers ignorent que c’est dans la partie immergée que se concentre l’essentiel de l’activité et des opportunités.

Dans sa partie non visible, le café est, en effet, une filière complexe, dans laquelle les producteurs interagissent avec une diversité d’acteurs, issus de la recherche scientifique, du négoce et des industries connexes (énergie, pharmacie, cosmétique, agroalimentaire, textile). La méconnaissance de cette organisation en filières explique en grande partie certains échecs agro-industriels, notamment dans les pays en développement.

La méconnaissance ou le non respect de certains paramètres fondamentaux contenus dans cette immense culture, constitue également un frein évident à la réussite économique de toute la filière .

En réalité, la réussite de la filière café dépend  de l’interpénétration de mondes différents, qui ne peut être que bénéfique, pour l’un comme pour l’autre.

Comprendre ces interactions et créer des passerelles entre le monde du café, et de la science d’une part et les secteurs clés de l’économie, d’autre part, tels que : énergie, pétrole, pharmacie, cosmétique, agroalimentaire, textile, bâtiment contribue à mieux exposer et donc mieux résoudre les défis colossaux qui sont devant nous.